Une journée de brouillard en hiver. On est sur les côteaux de la Dordogne. En descendant la pente on arrive sur un petit promontoire parmi les chênes. Il n'y a plus de fleurs mais les dépouilles des vivaces qui ont poussé ici dans une autre saison sont encore bien visibles.
Des brins d'herbe, des feuilles tombées, et les grandes tiges devenues noires de l'Inule à feuilles de spirée (Inula spiraeifolia) couvrent la petite butte. C'est une plante des côteaux calcaires secs et on ne la voit pas trop souvent ici.
L'Inule
à feuilles de spirée pousse en général en touffe ou en grand groupe et
ses tiges portent des corymbes denses avec des petits capitules.On ne
voit plus que les fleurs sont jaunes maintenant.
Pour cela, il faut attendre l'été.
Au mois de juillet c'est une plante qui a de la présence!
Ici, le vent, ou peut-être un chevreuil, à réussi à faire coucher les tiges comme les brins dans un champ de blé. Pas évident, ces tiges sont rigides et ont tendance de garder la position verticale. Les feuilles allongées sont plus ou moins dressées et il y a toujours beaucoup.
Une
autre Inule la ressemble beaucoup et il est facile de confondre les
deux espèces. Parfois elles poussent l'un à proximité de l'autre.
L'Inule à feuilles de saule (Inula salicina) est moins rare et elle pousse aussi dans des endroits moins secs et moins calcaire.
Elle a des capitules plus grandes, solitaires sur la tige ou en corymbes moins denses. Et ses feuilles sont étalées à l'horizontale et légèrement embrassantes.